« Le pâté », le billet de Maurice Ulrich.

C’est pourtant simple. Les milliardaires sont une chance pour la France mais, nous a récemment expliqué Bernard Arnault devenu, avec son groupe LVMH, l’homme le plus riche du monde avec 200 milliards, « en France les gens ne connaissent pas bien l’économie. Donc on se fait critiquer par des gens qui ne connaissent pas bien le sujet dont ils parlent ». Ce n’est pas tout à fait faux. Qu’est-ce que 200 milliards d’euros en effet quand on vit avec le Smic ou une petite retraite ? Donc, il faut de la pédagogie. Ce à quoi s’emploie dans les Échos Thibault Lanxade, PDG du groupe Luminess et ancien vice-­président du Medef. C’est simple en fait. La création de la valeur à partager est due aux actionnaires qui investissent et aux salariés par « les projets auxquels ils contribuent ». À voir les résultats, c’est un peu le pâté de cheval et d’alouette. Sinon, ce que nous dit Thibault Lanxade, c’est que les investisseurs ne font qu’avoir de l’argent qu’ils placent et que les salariés font tout. C’est pédagogique.