La démocratie, ce n’est
pas ce qu’on croit. Le pire de tous les systèmes à l’exception de tous les
autres, disait à peu près Churchill. Non, non, la démocratie, c’est beau, c’est
précieux, mais comme un bijou au bras de la Vénus de Milo. Car, pour le reste...
Prenez la Hongrie. Viktor Orban vient de se faire voter par le Parlement des
pouvoirs spéciaux illimités. Et pourquoi ?
Eh bien, c’est tout
simplement, dit sa ministre de la Justice, Judit Varga, dans un entretien
publié par les Échos, « parce que la situation l’exige et
pour être efficace ». Ben oui, la démocratie, c’est joli, mais ça ne sert
pas à grand-chose, semble-t-on penser en Hongrie.
En France, c’est
différent, bien sûr, si l’état d’urgence sanitaire a été prolongé, c’est juste
pour faire face à la crise, prendre les mesures qui s’imposent, voire allonger
un peu le temps de travail, rogner un peu les protections sociales, le temps de
transformer l’urgence sanitaire en urgence économique. Non, non, en France, ce
n’est pas ce qu’on croit.
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