À entendre la première ministre, le partage de la
valeur, objet d’une négociation il y a quelques jours, serait un acquis
historique. Ainsi Stellantis, résultant de la fusion de PSA et Chrysler, fort
de son résultat exceptionnel de 17 milliards d’euros, pourrait
redistribuer 2 milliards à ses 280 000 salariés et 4 milliards à ses actionnaires (14,4 % pour la famille Agnelli, 7,2 % pour la
famille Peugeot…). Même Nicolas Demorand, jeudi sur France Inter, en
recevant Olivier Véran, le
ministre du Renouveau démocratique –
belle ambition – semblait s’en inquiéter, c’est dire ! 2 milliards d’un côté, 4 milliards de l’autre ? « Ce n’est pas à l’État, a répondu le ministre, de dire aux entreprises
ce qu’elles doivent redistribuer. » Passons. Mais on voudrait ici évoquer une simple
expérience, possible à réaliser chez soi. Admettons que l’on mette dans un
tiroir une somme d’argent déterminée. Si on l’ouvre au bout d’un an, on
retrouvera la même somme. En revanche, l’argent de l’actionnaire, placé comme
il convient, lui rapporte. Il a « travaillé », comme on dit. Tout seul ?
vendredi 24 février 2023
« Qui travaille ? », le billet de Maurice Ulrich.
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