Jeudi, devant le perron de l’Élysée, le premier
ministre Israélien Benyamin Netanyahou tombait dans les bras d’Emmanuel Macron.
Par hasard peut-être, le même jour, Jacques Attali, peu suspect
d’antisémitisme, toujours très proche des cercles du pouvoir, président il y a
quelques années d’une commission portant son nom et dont le rapporteur fut un
certain Emmanuel Macron, publiait une chronique à propos d’Israël et de son
gouvernement actuel : « On ne peut rester un grand pays quand toute une
jeunesse ne connaît ses voisins qu’au bout d’un fusil, quand un gouvernement traite les autres comme des sous-hommes (…) quand il favorise ses ennemis les plus extrémistes
pour ne pas avoir à faire la paix avec les plus raisonnables (…), quand il fait
tout cela pour permettre à un homme, Benyamin Netanyahou, particulièrement
cynique (et, selon la justice de son pays, corrompu), de redevenir le premier
ministre et d’échapper à la prison. » Dommage qu’il n’ait pas dit ça à Emmanuel Macron
avant l’embrassade. Il ne devait pas le savoir.
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