On connaît l’histoire du boulanger qui vend à perte
chaque petit pain mais se rattrape sur la quantité. Absurde, peut-être, mais
avec Renault, désormais, c’est le contraire selon son propre PDG, Luca
de Meo. « Nous gagnons plus d’argent avec deux millions de voitures aujourd’hui
qu’avec trois millions et demi auparavant. » Et voilà la recette,
donnée sans réticences dans un entretien publié vendredi dans la presse
économique : « Depuis mon arrivée, les coûts fixes ont été réduits de plus de 30 %, la capacité de production de 1,2 million de voitures et nous avons
augmenté nos prix de 25 % en deux ans et demi. » Belle performance, mais pour faire quoi ? « Renault est devenu une machine à faire du cash. On en a plus généré en deux ans que sur la dernière décennie. Et nous reprenons le versement du dividende après quatre ans
d’arrêt. » Il fallait être bien naïf pour penser que
l’ambition d’un groupe automobile était de fabriquer des voitures. Merci en
tout cas à Luca de Meo. C’est cash, en effet.
lundi 20 février 2023
« Cash », le billet de Maurice Ulrich.
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