Il vaut mieux rester méfiant avec les États-Unis. Même
quand ils sont les bienvenus, ils ont quand même en tête de nous vendre du
chewing-gum. Mais, parfois, on se dit qu’on gagnerait, enfin, que
« certains ici gagneraient à les entendre. Ok, dira-t-on probablement, ce
ne sont que des propos de tribune mais quand même. Il est temps, a clamé Joe
Biden à propos des entreprises pétrolières, en menaçant de les surtaxer,
qu’elles cessent de profiter de la guerre en Ukraine. Il est temps « qu’elles assument leurs
responsabilités envers ce pays (…). Si ces entreprises réalisaient les
profits moyens qu’elles ont réalisés en raffinant le pétrole au cours des vingt
dernières années au lieu des profits scandaleux qu’elles réalisent aujourd’hui
et si elles répercutaient le reste sur les consommateurs, le prix de l’essence
baisserait d’environ 50 cents supplémentaires ». Cachez ces propos que l’on ne saurait entendre chez Total, à l’Élysée et
au gouvernement. Si Biden n’avait pas fait tirer sur le ballon chinois, ils le
prendraient pour un communiste ou ce qui y ressemble, même de loin.
jeudi 9 février 2023
« Ballon », le billet de Maurice Ulrich.
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