L’affaire Houellebecq. Le titre s’étale à la une
du Point, qui précise que « la Grande Mosquée de Paris poursuit le romancier pour provocation à la haine contre les musulmans ». Il y aurait donc une « affaire » à laquelle l’hebdomadaire consacre 14 pages, pas
moins, avec le concours empressé de Michel Onfray dans un rôle de
sainte-nitouche proposant au recteur de la Grande Mosquée de Paris, plutôt que
de « nous envoyer des avocats à la figure », d’envisager « les problèmes » pour ce qu’ils sont : « Avant toute chose et en amont de la politique, des
questions intellectuelles dont nous pourrions débattre dans un lieu de votre choix »… Alors rappelons ce qu’a dit Michel Houellebecq : « Le souhait de la population française de souche, comme on dit, ce n’est pas que les
musulmans s’assimilent, mais qu’ils cessent de les voler et de les agresser. Ou
bien, autre solution, qu’ils s’en aillent. » Et ce serait une
question « intellectuelle » dont il faudrait débattre ? Le recteur de la Grande Mosquée n’en a pas moins suspendu sa plainte
après une rencontre avec l’écrivain. La provocation à la haine semble rater son
but.
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