Certains éditorialistes ont une vocation de
visionnaires, l’impérieux désir d’éclairer les masses inconscientes et les
esprits bornés – sans jeu de mots –, pour aller vers les hautes
sphères de la pensée. Éric Le Boucher, dans les Échos, est
de ceux-là. En plus, écrit-il, de remplacer les citoyens par des victimes, la
caractéristique du débat français, c’est « son rétrécissement ». Le discours se focalise
sur le « devant ma porte », la gauche ne sait plus par quoi remplacer le
capitalisme, la lutte des classes devient « sauver ce que chacun peut ». Quel dommage ! Et donc, poursuit-il, « comment rouvrir les fenêtres sur les autres, réaffirmer le besoin du monde et d’une pensée universelle, réarmer une pensée critique chez nos concitoyens, bref : comment rallumer les
Lumières ? » Là on se sent prêts, sinon à le suivre, au moins à
partager ses aspirations. Mais voilà le symptôme même de ce rétrécissement. Les
retraites. « La France aime les retraites, parce qu’elle n’a pas d’avenir. » Tout ça pour ça. C’est lumineux.
lundi 23 janvier 2023
« Lumières », le billet de Maurice Ulrich.
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