mardi 27 décembre 2022

« Constat », le billet de Maurice Ulrich.



C’est inattendu, c’est dans les Échos, un point de vue signé Dominique Vastel, ancien cadre dirigeant de la SNCF, président de la Serfer, société d’études et de réalisations ferroviaires: «Cuba brûle et nous regardons ailleurs». Pas dironie ici, mais le constat quil dresse, alors que sa société accompagne le développement des chemins de fer cubains: après la détente amorcée par Barack Obama, écrit-il, «Cuba semblait parvenir à concilier son système politique avec une certaine libéralisation de son économie. Mais le renforcement de lembargo imposé par Donald Trump a porté un coup brutal à cette dynamique positive». On ne peut que s’indigner, poursuit-il, de voir «les États-Unis maintenir un embargo injustifiable pour des motifs de politique intérieure et limposer aux autres pays via leurs lois extraterritoriales. L’impact sur l’économie cubaine est terrible. La population est la première victime. Elle souffre dans la dignité et tente de garder sa gaieté caribéenne. Mais on le voit depuis le début de l’année, c’est de plus en plus difficile». Pourquoi, interroge-t-il, «une telle indifférence de la communauté internationale» ?

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire