Quelle morale pour la Silicon Valley ? C’est Gaspard Koenig, idéologue libéral déterminé à diviser par
cent le nombre de normes législatives
et réglementaires, qui pose la question dans les Échos, inspiré par le cas d’Elizabeth Holmes. Fondatrice de la start-up
Theranos, promettant une révolution dans le domaine des analyses médicales avec
une valorisation boursière de 9 milliards de dollars en quelques années,
elle vient d’être condamnée pour fraude à onze années de prison. Ses prétendues
découvertes étaient mensongères. Mais pour Gaspard Koenig, à travers elle, ce
sont les excès du capitalisme contemporain qui viennent d’être condamnés et ce
sont les capitalistes eux-mêmes qui ont besoin d’ « une nouvelle éthique personnelle ». Comment, interroge-t-il, les entreprises
pourraient-elles assurer la moindre responsabilité sociale et environnementale
quand ses dirigeants s’en abstiennent ? En France, c’est différent. Si les rémunérations des grands patrons du CAC 40 ont progressé de 52 % l’an dernier, c’est avec une éthique très personnelle.
jeudi 24 novembre 2022
« Morale » le billet de Maurice Ulrich
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