vendredi 18 novembre 2022

« La crise », le billet de Maurice Ulrich.



C’est un simple titre, dans les Échos, qui vaut à lui seul tout un cours d’économie: «La crise énergétique porte les dividendes mondiaux à un niveau record». On apprend donc que, pour le troisième trimestre, «les grands groupes cotés ont versé 415,9 milliards de dividendes» et que c’est «un record rendu possible grâce à laugmentation des bénéfices des compagnies pétrolières». Ainsi, écrit en toute franchise l’auteure de l’article, «les actionnaires peuvent remercier les compagnies pétrolières et les prix élevés du baril dor noir». Autant, poursuit-elle, de «résultats encourageants» qui ont aussi profité à d’autres acteurs de «la crise» comme les groupes de transport maritime en raison «de la perturbation des chaînes dapprovisionnement». Mais, attention, en France, comme on nous l’a bien expliqué, la taxation des dividendes et des superprofits, de Total par exemple, n’est pas une bonne idée. Sinon, la ristourne sur le prix de l’essence vient tout juste de passer de 0,30 euro à 0,10 euro par litre. On cherche l’erreur.

 

 

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