C’est un simple
titre, dans les Échos, qui vaut à lui seul tout un cours
d’économie : « La crise énergétique
porte les dividendes mondiaux à un niveau record ». On apprend
donc que, pour le troisième trimestre, « les grands groupes cotés ont versé 415,9 milliards de
dividendes » et que
c’est « un record rendu
possible grâce à l’augmentation
des bénéfices des compagnies pétrolières ». Ainsi, écrit
en toute franchise l’auteure de l’article, « les actionnaires peuvent remercier
les compagnies pétrolières et les prix
élevés du baril d’or noir ». Autant, poursuit-elle, de « résultats
encourageants » qui ont
aussi profité à d’autres acteurs de « la crise » comme les groupes de transport
maritime en raison « de la perturbation
des chaînes d’approvisionnement ». Mais, attention, en France, comme
on nous l’a bien expliqué, la taxation des dividendes et des superprofits, de
Total par exemple, n’est pas une bonne idée. Sinon, la ristourne sur le prix de
l’essence vient tout juste de passer de 0,30 euro à 0,10 euro par litre. On
cherche l’erreur.
vendredi 18 novembre 2022
« La crise », le billet de Maurice Ulrich.
-
Si Picasso s’était appelé Paul au lieu de Pablo, la peinture française aurait sans doute été grandie. Il aurait peint les batailles de...
-
François, Tu nous as quittés, emporté par cette saleté de Virus. Il a emporté aussi des milliers d'entre nous. Cette période a...
-
À chaque réforme des retraites, c’est la même histoire. Celle de la der des ders, qui va accomplir ce que les précédentes réformes n’ont p...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire