Comment un membre de l’Académie française qui, lors de
son discours de réception, faisait l’éloge de la vertu, peut-il faire l’éloge
du mensonge, au moins du refus de la vérité ? Pour l’écrivain et journaliste Jean-Marie Rouart, dans une tribune, la mise en
place d’une commission historique franco-algérienne pour une ouverture
anticipée des archives de la guerre d’Algérie, annoncée par Emmanuel Macron,
relèverait de « la psychanalyse » : « Quelle
ambition morbide de notre président de
vouloir faire visiter aux Français le musée des horreurs » pour « le
psychodrame d’une illusoire vérité historique ». Quel intérêt « de fouiller dans ces charniers » ? Peut-être, déjà, se souvenir
des victimes, pour que leurs proches et descendants sachent, pour que la mémoire collective prenne en compte l’histoire dans ce
qu’elle a de plus lourd, pour plus d’humanité, en toute conscience. Jean-Marie
Rouart s’est battu jadis pour tenter d’innocenter deux accusés. Que lui est-il
arrivé ? Est-ce le
même ? On craint que la psychanalyse, à ce stade, ne soit impuissante.
vendredi 2 septembre 2022
« Psychanalyse », le billet de Maurice Ulrich.
-
Si Picasso s’était appelé Paul au lieu de Pablo, la peinture française aurait sans doute été grandie. Il aurait peint les batailles de...
-
François, Tu nous as quittés, emporté par cette saleté de Virus. Il a emporté aussi des milliers d'entre nous. Cette période a...
-
À chaque réforme des retraites, c’est la même histoire. Celle de la der des ders, qui va accomplir ce que les précédentes réformes n’ont p...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire