Peut-on qualifier Giorgia Meloni de post-fasciste ? Le Figaro, dans un souci de pédagogie, s’en est enquis auprès de l’historien et
professeur au lycée militaire de Saint-Cyr Frédéric Le Moal. Il n’est pas
convaincu, parce que cette appellation est « de nature à jeter de la confusion dans le débat politique, voire à imprimer une marque infamante à Giorgia Meloni ». On se demande bien pourquoi. Parce que, malgré tout
son parcours qui la rattache au « fantôme du fascisme » et l’histoire de son
parti issu du MSI, qui lui « se revendiquait sans ambiguïté du fascisme de la république de Salo », elle n’est pas postfasciste « mais conservatrice, souverainiste et patriote ». Et c’est contradictoire professeur ? Mais bien sûr car « je vois dans le fascisme un mouvement réconciliant le socialisme et le nationalisme ». D’ailleurs, précise-t-il, « le Duce lui-même l’a affirmé sans aucune ambiguïté : “Je me refuse de qualifier de droite la culture dont ma révolution a été
l’origine” ». Si le
Duce l’a dit, que peut y faire Giorgia Meloni, sans aucune ambiguïté ?
jeudi 29 septembre 2022
« Pédagogie » le billet de Maurice Ulrich.
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