Gabriel Attal, le ministre délégué aux comptes
publics, est ferme dans le Journal du dimanche et dans un
entretien de près de deux pages… « Dans les moments difficiles
que va connaître la France, nous avons besoin de responsabilité collective. (…) J’appelle les organisations
syndicales à se mettre autour de la table pour garantir la pérennité de notre modèle social et notre capacité à financer nos retraites.
J’appelle les oppositions à rechercher le compromis plutôt que les clivages. » C’est dans ces conditions, dit-il, que « nous ferons la réforme des retraites ». Et ce
sera « travailler plus pour vivre mieux en somme. Je préfère
dire la vérité aux Français, même si elle peut parfois être difficile à
entendre ». Comment discuter la vérité ? Sinon, c’est un peu dommage que les trois journalistes qui ont
réalisé l’interview et qui évoquent le coût des arrêts
maladie n’aient pas pensé à l’interroger aussi sur la taxation des superprofits
et sur l’évasion fiscale à hauteur de quelque 80 ou 100 milliards
d’euros par an. Ou c’est un manque de place, peut-être.
lundi 26 septembre 2022
« La vérité », le billet de Maurice Ulrich.
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