C’est un joli nom, camarade. Ancien de Polytechnique
et haut fonctionnaire au ministère de l’Économie et des Finances, Vincent Le
Biez, dont on ignorait que le mot faisait partie de son vocabulaire, interpelle
dans une chronique les jeunes, sortant des grandes écoles : « Ingénieurs, mes camarades, la France attend vos solutions, pas vos états d’âme. » C’est que, dit-il, chaque cérémonie de remise de
diplômes, ces derniers jours, a été « l’occasion de discours dénonçant le système, l’inaction climatique et la croyance que la technique peut résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés ». Et
voilà que « mes jeunes camarades accusent en premier lieu les
grandes entreprises, coupables de greenwashing et d’entretenir cette fuite en
avant vers la consommation »… Mais où vont-ils chercher ça ? « Les commentaires et les réflexions sur la marche du monde sont certes intéressants, mais ils ne doivent pas empêcher d’agir. » Donc, « pas d’états d’âme ». L’histoire, pourtant, ne manque pas de situations où
des états d’âme auraient été plus que bienvenus, y compris entre « camarades ».
mardi 28 juin 2022
« Camarades », le billet de Maurice Ulrich.
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