Il a fallu, dit-on, qu’un des conseillers d’Emmanuel
Macron demande aux opérateurs un peu moins de plans sur ce dernier pendant que
parlait Marine Le Pen. Son petit sourire commençait à se voir trop souvent. Parfois,
une sorte d’ennui qui laissait penser qu’il prenait son mal en patience.
L’exercice était assez ennuyeux. Vers la fin, la candidate est repartie en
croisade, décrivant une France tellement mise à mal par l’insécurité liée selon
elle à l’immigration, s’emboîtant comme les poupées russes dans l’islamisme
radical, le terrorisme et au final le port du voile, plus exactement du
foulard, qu’on se demandait comment l’herbe pouvait repousser dans ce paysage.
C’était sans surprise, mais on avait surtout le sentiment qu’il manquait
quelque chose dans tout ça. Comme un silence partagé sur les inégalités, les
salaires insensés du CAC 40, l’imposition des hauts revenus, la taxation des
dividendes, l’égalité et la fraternité… On en oublie. Logique, puisque c’était
un débat sans la gauche.
vendredi 22 avril 2022
« Logique », le billet de Maurice Ulrich.
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