« L’égalité ne peut régner qu’en nivelant les libertés. » On ignore si Nicolas Beytout, le directeur de l’Opinion, est
un lecteur de Charles Maurras, à qui on doit cette pensée, mais il s’inquiète
dans son dernier éditorial de « la dérive égalitaire » que représente le temps de parole équivalent accordé
aux candidats validés par le Conseil constitutionnel pendant les
quinze jours précédant le scrutin. Comment, la parole d’un Emmanuel
Macron, d’une Marine Le Pen, d’une Valérie Pécresse « doit être strictement équivalente à celle d’un Philippe Poutou ou d’un Jean Lassalle » ? Voilà
donc « le piège dans lequel s’enferme une démocratie qui donne autant de chances à des candidats prêts à gouverner qu’à ceux qui ne sont là que pour témoigner ». Peut-on suggérer à Nicolas Beytout de déposer lui-même les listes des
candidats qui pourraient être agréés selon ses vœux, par un aréopage de
personnalités libérales et du CAC 40, à la condition de disposer d’un certain
patrimoine comme d’une fortune les autorisant à intervenir dans le débat public
entre eux ?
vendredi 8 avril 2022
« Entre eux », le billet de Maurice Ulrich
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