On sent monter l’angoisse. Dans les Échos, le
Figaro, les éditorialistes s’inquiètent. « Le président-candidat fait-il une faute de carre ? » « Le Macron de l’entre-deux-tours vire à gauche. » Celui du Parisien est formel : « Les chiffres sont là, les projections sont disponibles, l’issue est connue si on ne fait rien : l’explosion du système. » Celui des retraites, bien sûr. Un article, dans
les pages suivantes, le proclame, les proches d’Emmanuel Macron, les « marcheurs », ont été « cueillis à froid » et l’un d’eux confie qu’il en a même le poil qui
se hérisse… Oui, le président- candidat a évoqué l’hypothèse d’éventuellement,
peut-être, si ça se trouve, baisser de 65 à 64 ans l’âge du départ à la retraite
dans son projet. On pourrait imaginer que le Medef ou Nicolas Sarkozy qui lui
ont apporté leur soutien se sentent pris, eux, à contre-poil, trahis peut-être…
Il n’y a dans la presse de droite que l’économiste et essayiste libéral
Mathieu Laine pour rassurer les salons : « En réalité, ce que dit le candidat ne change rien. »
jeudi 14 avril 2022
« Contre-poil », le billet de Maurice Ulrich
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