vendredi 1 avril 2022

« Amalia », le billet de Maurice Ulrich.



« Habemus Papam ! »(Nous avons un pape !) peuvent se dire les catholiques du monde entier et c’est heureux, au moins pour eux, car ce n’était pas gagné. Dans un livre d’échanges avec des personnes en grande précarité, intitulé Des pauvres au pape, du pape au monde (éd. du Seuil), François se ­raconte. On apprend ainsi qu’il est un lecteur assidu de Baudelaire et des Fleurs du mal, de Verlaine, mais aussi qu’il avait eu un grand amour avant d’entrer au séminaire, Amalia, à qui il avait annoncé qu’il deviendrait prêtre si elle ne l’épousait pas. Sinon, au vu de son ­intérêt pour les questions sociales, certains prétendent, dit-il, «quil est communiste». En d’autres termes, si Amalia lui avait dit oui, on aurait eu quelques chances de retrouver François à table avec elle et leurs gosses en train de lire l’Huma, en mangeant une bonne viande accompagnée d’une bonne bière. Ça vaut les hosties et le vin de messe. On comprend qu’au Vatican, on se pose des questions. Parution aujourd’hui, et ce n’est pas un poisson!

 

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