C’était la fièvre du jeudi matin avant sa conférence.
Enfin le président allait devenir candidat, présenter son programme, définir
des priorités. Son entourage évoquait une centaine de mesures, mais
surtout « un programme ancré dans les crises ». Lesquelles ? Le Covid, l’Ukraine, la Corse… Allait-il répondre aux manifestations du jour pour le pouvoir d’achat ? Parler salaires, prix et profit ? La
situation, écrivait pour sa part un éditorialiste du Figaro, « rend d’autant plus nécessaire un projet audacieux avec des réformes qui
susciteront force réactions ». Et le journal, à la une, s’engageait : « Le candidat Macron promet de réduire les droits de succession. Une volte-face par
rapport à ses positions de 2017 sur un sujet qui s’est imposé, notamment à droite,
comme un thème structurant de la campagne. » En effet, « de nombreux candidats à la présidentielle ont multiplié les propositions sur ce sujet principalement à la droite de l’échiquier politique, qui est le camp le plus traditionnellement attaché à la
question de la transmission ». Mais pourquoi ?
vendredi 18 mars 2022
« Tradition », le billet de Maurice Ulrich.
-
Si Picasso s’était appelé Paul au lieu de Pablo, la peinture française aurait sans doute été grandie. Il aurait peint les batailles de...
-
François, Tu nous as quittés, emporté par cette saleté de Virus. Il a emporté aussi des milliers d'entre nous. Cette période a...
-
À chaque réforme des retraites, c’est la même histoire. Celle de la der des ders, qui va accomplir ce que les précédentes réformes n’ont p...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire