En résumé nous dit-on, une étudiante américaine voit
un de ses condisciples dans la bibliothèque retirer son masque. Elle le dénonce
à la direction de l’université. Le démasqué est invité à ne pas récidiver sous peine
de sanctions. C’est stupide. Mais « sur les campus américains, écrivent
dans une tribune d’un quotidien les dénommés Pierre Valentin et Samuel
Fitoussi, hystérie sanitaire et wokisme s’embrassent ». Le premier étant l’auteur d’une note sur le wokisme (l’éveil),
précisément, pour la très libérale Fondation pour l’innovation politique,
présidée par Dominique Reynié, avec à la tête de son conseil de surveillance un
certain Nicolas Bazire, directeur général du groupe de Bernard Arnault. Et
donc, écrivent-ils, « la révolution #MeToo avait tendu les rapports entre hommes et femmes,
l’antiracisme identitaire celui entre étudiants à la couleur de peau
différente, et voilà que la peur d’un virus rend suspecte chaque interaction
sociale non conforme à certaines règles d’hygiène ». Avoir peur du Covid,
être féministe et antiraciste c’est tout comme. On n’y pensait pas mais c’est
démasqué.
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