Le variant Z est une vraie saleté qui a diffusé
très vite, même s’il semble marquer une pause. Il résulte de multiples
mutations. Anti-dreyfusards, ligues factieuses des années 1930, émules de
Charles Maurras, antisémite pathologique et animateur de l’Action française,
soutiens de Pétain et adeptes de la collaboration, nostalgiques des colonies,
racistes, homophobes et misogynes pour qui les femmes sont la récompense de
l’homme et le repos du guerrier. Ce sont depuis plus d’un siècle ses
différentes constituantes, complémentaires et cumulatives. Il tente de se
répandre par tous les moyens. Le livre, la parole, et même hier par la vidéo.
On crut, en lisant la une du Figaro, que c’est contre cette
contagion que le journal mettait en garde les plus fragiles : « De plus
en plus jeunes, sans contrôle ni limites, les mineurs ont accès à des vidéos
aux effets dévastateurs. » Bien dit, mais non. En fait, il s’agissait
d’un article sur la pornographie en ligne. « Instituteurs, magistrats,
psychologues sonnent l’alarme sur cette pornopandémie… » Avec le
variant Z, que faire de la pornopolitique en ligne ?
mercredi 1 décembre 2021
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