« Malheureusement, la bonne volonté ne suffit pas. On s’est parfois fait
prendre pour des imbéciles. » Comme il était humble, simple et
humain, Emmanuel Macron, lundi, à Amiens, en rencontrant neuf salariées et salariés
de l’ancienne usine Whirlpool, aujourd’hui au chômage, dans un café du
centre-ville. Comme un Amiénois parmi d’autres dans sa ville natale. Et, oui,
il l’a reconnu, le premier repreneur de l’entreprise, qu’il était venu
accueillir lui-même en sauveur en 2017, s’est comporté comme « un
chasseur de primes ». Comment l’aurait-il su ? On se le demande. Mais c’est
la vie économique et industrielle, a-t-il expliqué aux très nombreux
journalistes qui suivaient cette rencontre si intime, « on a eu des
aventures qui ont déçu tout le monde. Dans les reprises, il y a des échecs ».
Oh, certainement, et il l’a confessé. « Je me suis fait avoir avec
vous. » Tellement humain. Trop, peut-être. Tout juste s’il ne leur a
pas dit qu’il était comme eux et qu’il nous prenait un peu, lui aussi, pour des
imbéciles.
mercredi 24 novembre 2021
« Trop », le billet de Maurice Ulrich.
-
Si Picasso s’était appelé Paul au lieu de Pablo, la peinture française aurait sans doute été grandie. Il aurait peint les batailles de...
-
François, Tu nous as quittés, emporté par cette saleté de Virus. Il a emporté aussi des milliers d'entre nous. Cette période a...
-
À chaque réforme des retraites, c’est la même histoire. Celle de la der des ders, qui va accomplir ce que les précédentes réformes n’ont p...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire