Un spectre hante, paraît-il, les ministères. Celui de
l’après. La vie après la mort, ça se discute. Il y aurait des preuves. Les
frères Bogdanoff en savent quelque chose. Mais non, là, c’est l’après de
l’éventuelle réélection du pas candidat en campagne. La majorité recherche, on
l’a appris, de nouveaux profils, des têtes fraîches. On s’interroge alors.
Ministre, secrétaire d’État, sous-secrétaire d’État, chef de cabinet du
sous-secrétaire d’État… Que faire, où aller ? Muriel Pénicaud a déjà sa place à
la tête de l’Organisation internationale du travail. D’autres s’y préparent.
Marlène Schiappa, dont on oublie trop qu’elle est écrivaine, vient donc de
publier un roman appelé Sa façon d’être à moi. Soixante
exemplaires vendus en un mois. Marc Levy et Guillaume Musso commencent à la
surveiller. Jean-Michel Blanquer, avec École ouverte, a vendu
quelques centaines d’exemplaires depuis la rentrée de septembre. Mais Bruno Le
Maire les efface, qui publie Un éternel soleil, son quatrième
livre depuis le début du quinquennat. Attention, le reste du temps, il est bien
ministre, euh, à temps plein. Et après…
mercredi 17 novembre 2021
« Et après », le billet de Maurice Ulrich.
-
Si Picasso s’était appelé Paul au lieu de Pablo, la peinture française aurait sans doute été grandie. Il aurait peint les batailles de...
-
François, Tu nous as quittés, emporté par cette saleté de Virus. Il a emporté aussi des milliers d'entre nous. Cette période a...
-
À chaque réforme des retraites, c’est la même histoire. Celle de la der des ders, qui va accomplir ce que les précédentes réformes n’ont p...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire