mercredi 17 novembre 2021

« Et après », le billet de Maurice Ulrich.



Un spectre hante, paraît-il, les ministères. Celui de l’après. La vie après la mort, ça se discute. Il y aurait des preuves. Les frères Bogdanoff en savent quelque chose. Mais non, là, c’est l’après de l’éventuelle réélection du pas candidat en campagne. La majorité recherche, on l’a appris, de nouveaux profils, des têtes fraîches. On s’interroge alors. Ministre, secrétaire d’État, sous-secrétaire d’État, chef de cabinet du sous-secrétaire d’État… Que faire, où aller ? Muriel Pénicaud a déjà sa place à la tête de l’Organisation internationale du travail. D’autres s’y préparent. Marlène Schiappa, dont on oublie trop qu’elle est écrivaine, vient donc de publier un roman appelé Sa façon d’être à moi. Soixante exemplaires vendus en un mois. Marc Levy et Guillaume Musso commencent à la surveiller. Jean-Michel Blanquer, avec École ouverte, a vendu quelques centaines d’exemplaires depuis la rentrée de septembre. Mais Bruno Le Maire les efface, qui publie Un éternel soleil, son quatrième livre depuis le début du quinquennat. Attention, le reste du temps, il est bien ministre, euh, à temps plein. Et après…

 

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