Décidément, la
République en marche veut le montrer. Elle ne reste pas les deux pieds dans le
même sabot. Il y a les ministres qui écrivent des livres ; la direction du
mouvement cherche des « ambassadeurs » pour lui donner les idées qu’elle n’a
pas. Mais là, coup de théâtre. Autour de Gilles Le Gendre, le député dont on se
souvient qu’il regrettait, à l’époque des gilets jaunes, que lui et ses
collègues aient été « trop intelligents » pour être compris,
quelques dizaines d’élus et de « citoyens » invitent sur une pleine page
du Monde à « un pacte de refondation démocratique ». Et
cela parce que « la crise démocratique est si profonde qu’elle exige de
sceller un pacte solennel entre le pays et son chef ». Bien sûr, « son
chef ». Mais attention, nous prévient-on, si Emmanuel Macron semble
décider de tout, c’est qu’il y est obligé par « une opinion publique
éclatée, versatile et inflammable ». D’ailleurs, « Jupiter est
un mythe et celui de Sisyphe, un risque sérieux que nous devons à tout prix
conjurer ». C’est fort. C’est du Gilles Le Gendre.
mercredi 17 novembre 2021
« C’est fort », le billet de Maurice Ulrich
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