« Mystification », le billet de Maurice Ulrich.

L’Opinion ironise. Pour le quotidien libéral, « les grands pourfendeurs du capital s’en donnent à cœur joie » depuis la publication, jeudi, d’un nouveau rapport sur la fiscalité du capital. C’est qu’une seule phrase a retenu leur attention, disant qu’il n’est pas possible d’estimer si la suppression de l’ISF a permis une réorientation de l’argent vers les entreprises. Pas un mot de leur part, en revanche, pour relever que, « si la réforme a bien profité aux plus fortunés (quelle surprise, c’était l’objectif assumé) », écrit l’éditorialiste, de nombreux ménages exilés sont revenus au bercail. Combien ? De même, si la réforme a favorisé « une augmentation du versement des dividendes », les recettes fiscales ont été à l’unisson. Tant que ça ? Alors c’est vrai, reconnaît-il, « pour l’instant cette réforme ne semble pas avoir eu l’effet annoncé en termes de ruissellement ». Mais attention. « Faut-il revenir en arrière ? Mille fois non car les vieilles rengaines sur la taxation des plus riches relèvent de la mystification. » Et les arguments de l’Opinion du foutage de g… ?