À ce qu’il semble, les Allemands veulent n’en faire qu’à leur tête et n’ont pas écouté les leçons d’Emmanuel Macron sur les premiers de cordée et le ruissellement qui l’avaient amené à supprimer dès son élection l’ISF, l’impôt sur la fortune.
Voilà qu’après l’avoir supprimé eux-mêmes il y a vingt-cinq ans, il serait
question qu’ils le remettent en place en prenant la mesure du déficit public
causé par la crise sanitaire et la nécessité de trouver de nouvelles recettes.
Selon le président de l’institut d’économie de Berlin, qui ne fait pas en
général dans la plaisanterie, il permettrait en investissant dans la protection
du climat, la transformation numérique ou l’éducation de « créer de
nouveaux emplois de qualité » en alimentant à terme la croissance.
Bon, il faudrait pour
cela une défaite – possible – de la CDU, c’est-à-dire des conservateurs, et
pour le président de l’institut d’économie de Munich, l’impôt réduirait « les
incitations à l’investissement et à la formation de capital ». Le patronat
allemand pense comme lui. L’emploi ou le capital ? Ben… ça dépend.
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