lundi 6 septembre 2021

« À voir », le billet de Maurice Ulrich.

 


À ce qu’il semble, les Allemands veulent n’en faire qu’à leur tête et n’ont pas écouté les leçons d’Emmanuel Macron sur les premiers de cordée et le ruissellement qui l’avaient amené à supprimer dès son élection l’ISF, l’impôt sur la fortune.

Voilà qu’après l’avoir supprimé eux-mêmes il y a vingt-cinq ans, il serait question qu’ils le remettent en place en prenant la mesure du déficit public causé par la crise sanitaire et la nécessité de trouver de nouvelles recettes.

Selon le président de l’institut d’économie de Berlin, qui ne fait pas en général dans la plaisanterie, il permettrait en investissant dans la protection du climat, la transformation numérique ou l’éducation de « créer de nouveaux emplois de qualité » en alimentant à terme la croissance.

Bon, il faudrait pour cela une défaite – possible – de la CDU, c’est-à-dire des conservateurs, et pour le président de l’institut d’économie de Munich, l’impôt réduirait « les incitations à l’investissement et à la formation de capital ». Le patronat allemand pense comme lui. L’emploi ou le capital ? Ben… ça dépend.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire