L’écrivain communiste
Jean Kanapa est né il y a cent ans cette année. Quand il meurt, en 1978,
le quotidien Libération aura le goût douteux de titrer « La
mort du crétin le plus célèbre ». Une référence au qualificatif dont l’a
affublé Jean-Paul Sartre dans les années 1950, irrité par le dogmatisme de
celui qui était alors dans le moule stalinien. Ce qu’il était, comme nombre de
représentants de sa génération, avant de devenir un grand dirigeant communiste.
Un dirigeant communiste qui bousculera les lignes et travaillera à
l’émancipation du Parti communiste français du bloc de l’Est, au service de
Waldeck Rochet et Georges Marchais. C’est le parcours de cet artisan de
l’eurocommunisme que retrace celui qui fut l’un de ses proches, l’écrivain
Gérard Streiff. Outre donner des éléments sur les relations Est-Ouest, le
Puzzle Kanapa montre combien le PCF s’est attaché à faire de la
démocratie et des libertés un élément important de sa conception du socialisme
dans les années 1970, mais aussi que les réticences à quitter le giron
soviétique furent fortes, à la base comme au plus haut niveau.
mercredi 1 septembre 2021
Jean Kanapa, l’intelligence au service du Parti communiste
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