Mais comment a-t-il pu
simplement y penser ? Le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, aurait eu
l’idée de remplacer la statue de Napoléon de la place de l’Hôtel-de-Ville par
une statue de Gisèle Halimi, Simone de Beauvoir ou Olympe de Gouges.
L’Empereur, pour le moment en restauration, sans jeu de mots, aurait été envoyé
en exil sur l’île Lacroix, la troisième pour lui, aux pieds du pont
Pierre-Corneille, dont il avait décidé de la construction. Ce n’était pas sans
logique, quand bien même l’importance de l’opération, désormais suspendue,
pouvait se discuter. Pour le directeur de la Fondation Napoléon, Thierry
Lentz, « le respect de notre histoire » était en jeu et,
surtout, « en quoi mesdames Gisèle Halimi, Simone de Beauvoir et Olympe
de Gouges ont rendu service à Rouen et à la Normandie pour mériter que leur
effigie remplace celle d’un tel bienfaiteur de la ville » ? Les luttes
pour les droits des femmes et contre la torture et le viol n’ont rien à voir,
en effet, avec un pont ou un excellent camembert.
mercredi 29 septembre 2021
« Camembert », le billet de Maurice Ulrich.
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