Débats, expos, concerts,
art festif… Pour honorer les 25 ans de l’association, le stand des Amis de
l’Humanité perpétuera la tradition. Tout en innovant.
Les bonheurs entrevus furent rares depuis le début de la pandémie.
Contraints d’annuler plusieurs de leurs initiatives, y compris leur
traditionnelle assemblée générale annuelle (une première), les Amis de l’Humanité
attendaient le rendez-vous de la Fête comme une respiration vitale, « un
besoin essentiel de retrouver notre esprit collectif », pour reprendre
l’expression de leur président, Ernest Pignon-Ernest. L’année écoulée fut
d’autant plus douloureuse qu’un grand nombre de personnalités qui accompagnèrent
l’association depuis ses débuts, il y a tout juste, vingt-cinq-ans, nous ont
quittés : Colette Privat, Bertrand Tavernier, Bernard Noël, Axel Kahn, Marcel
Trillat… autant de noms prestigieux qui aidèrent au rayonnement des Amis et
auxquels hommage sera rendu.
« Pour cette édition, nous nous sommes mis en quatre pour concocter un
programme d’une grande richesse, explique Jean-Emmanuel Ducoin,
secrétaire national des Amis. Pour nos débats, de grandes figures
seront présentes : Élisabeth Roudinesco, Gérard Noiriel, Gérard Mordillat,
Daniel Herrero, Jean-Pierre Bibring ou encore l’acteur François Marthouret, qui
nous lira des extraits du livre de Lyonel Trouillot consacré à Jean Ferrat, et
bien d’autres invités. Nous parlerons des luttes sociales, des classes
dominées, de l’engagement dans les quartiers populaires, du Covid-19,
de la culture, mais aussi de liberté de la presse sous le joug de Vincent
Bolloré, de rugby, de philosophie, des États-Unis, de l’avenir de l’Humanité, etc. »
Stand, chapiteau,
restauration, animations, expositions : dans un espace remanié et modernisé,
les Amis réservent bien des émotions à leur fidèle public. Côté programmation
musicale, Radio Babel Marseille sera de la partie, de même qu’Abdoulaye
Nderguet & le Bex’Tet, le groupe Beltuner, et bien sûr les Grandes Bouches,
Marc Perrone et ses compagnons, sans parler de quelques artistes
surprises. « Nous attendons ce moment avec impatience, confesse
Ernest Pignon-Ernest. Nous avons plus que jamais besoin de plaisirs et
de bonheurs partagés, sans oublier la réflexion par laquelle nous aspirons à
nous grandir. C’est l’âme des Amis de l’Huma. »
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