Montaigne n’y est pour rien, mais les
grands patrons qui se retrouvent au sein de l’institut qui porte son nom,
présidé par Henri de Castries, PDG du groupe d’assurances Axa, sont malins.
Prenant appui sur la crise, ils souhaitent une santé « moins
administrée », ne s’opposant pas à l’économie avec « de
nouvelles alliances entre public et privé ». Car les missions du
ministère « sont essentiellement concentrées sur l’organisation des
soins mais pas suffisamment sur l’accompagnement des acteurs économiques ».
Dommage pour un secteur qui représente 12 % du PIB et 300 milliards
d’euros. Ainsi, dans les territoires, pourraient être mis en place divers modes
d’action et de dialogue, car « la création de hubs (réseaux –
NDLR) locaux associant tous les acteurs de l’innovation est
indispensable ». Ainsi des logiques de prévention seraient développées,
nous explique-t-on dans le Journal du dimanche, avec une
logique de bonus-malus en fonction des comportements individuels. Un esprit
sain dans un corps sain c’est bien, mais les malades ça peut rapporter gros.
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