À quoi bon être riches ? C’est la question que se
posent quelques milliers d’Argentins au bord de la déprime. Ils vont devoir, en
raison d’un impôt exceptionnel voté par le Parlement pour faire face à la crise
sanitaire, économique et sociale du pays, s’acquitter d’une taxe de 3,5 %
à 5,25 % au-delà de l’équivalent de 1,9 million d’euros. Son produit
devrait être affecté pour 20 % à la santé, 20 % également aux bourses
des étudiants, autant aux PME alors que le pays compte 40 % de sa
population sous le seuil de pauvreté. Mais voilà, le patronat argentin en
redoute les effets pervers. Il craint cet impôt qui affecte la propriété
privée, frappe l’investissement, la production et l’emploi et, par-dessus tout,
qui « suscite un grand découragement ». Eh oui, il y a de quoi
perdre un peu le goût des choses, des voitures de luxe, des belles propriétés,
tout cela qui aide à vivre. C’est dur pour tout le monde. Mais soyons
tranquilles. Au moins nos compatriotes fortunés ne risquent pas d’être « découragés ».
mercredi 3 février 2021
« À quoi bon ? », le billet de Maurice Ulrich.
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