« Diable », le billet de Maurice Ulrich.

On s’attend généralement à ce que les extraterrestres qui ne manqueront pas de débarquer un jour, ne serait-ce que pour tenir les promesses de la science-fiction, soient méchants mais très intelligents. Ils ne sont pas les seuls. On a entendu lundi matin, sur France Inter, la présidente de la Haute Autorité de santé parler d’un virus « très intelligent ». D’où nos interrogations. Que veut-il, comment entend-il déjouer les défenses que nous tentons de mettre en place ?

Rappelons que « nous sommes en guerre ». Peut-on négocier ? Avant elle, le professeur Delfraissy, qui préside le Comité scientifique, l’avait déjà dit : « On a affaire à un virus diabolique et beaucoup plus intelligent qu’on ne le pense. » Si le diable s’en mêle, que faire ? Des exorcismes, comme au temps des grandes pestes, allumer des bûchers et entrer en pénitence ? Bien sûr, il s’agit d’images. Le virus s’adapte, nous mesurons que nous ne sommes pas maîtres de la Terre et de la biosphère autant que nous le pensions. Mais c’est déjà assez comme ça sans en rajouter.