Si on pensait la police autrement, on pourrait écrire
ceci : « Le policier ou le gendarme est au service de la
population. Sa relation avec celle-ci est empreinte de courtoisie et requiert
l’usage du vouvoiement. Respectueux de la dignité des personnes, il veille à se
comporter en toutes circonstances d’une manière exemplaire, propre à inspirer
en retour respect et considération (…). Il ne se fonde sur aucune
caractéristique physique ou aucun signe distinctif pour déterminer les
personnes à contrôler (…).
Toute personne appréhendée est placée sous
la protection des policiers ou des gendarmes et préservée de toute forme de
violence et de tout traitement inhumain ou dégradant. Le policier ou le
gendarme ayant la garde d’une personne appréhendée est attentif à son état
physique et psychologique et prend toutes les mesures possibles pour préserver
la vie, la santé et la dignité de cette personne. » On plaisante. Enfin, un peu. Ces dispositions
existent. Ce sont celles de l’article R. 434-14 du Code de déontologie de
la police nationale et de la gendarmerie. Gérald Darmanin doit ignorer son
existence.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire