lundi 30 novembre 2020

« R. 434-14 », le billet de Maurice Ulrich.



Si on pensait la police autrement, on pourrait écrire ceci : « Le policier ou le gendarme est au service de la population. Sa relation avec celle-ci est empreinte de courtoisie et requiert l’usage du vouvoiement. Respectueux de la dignité des personnes, il veille à se comporter en toutes circonstances d’une manière exemplaire, propre à inspirer en retour respect et considération (…). Il ne se fonde sur aucune caractéristique physique ou aucun signe distinctif pour déterminer les personnes à contrôler (…).

Toute personne appréhendée est placée sous la protection des policiers ou des gendarmes et préservée de toute forme de violence et de tout traitement inhumain ou dégradant. Le policier ou le gendarme ayant la garde d’une personne appréhendée est attentif à son état physique et psychologique et prend toutes les mesures possibles pour préserver la vie, la santé et la dignité de cette personne. » On plaisante. Enfin, un peu. Ces dispositions existent. Ce sont celles de l’article R. 434-14 du Code de déontologie de la police nationale et de la gendarmerie. Gérald Darmanin doit ignorer son existence.

 

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