mercredi 30 septembre 2020

« En France, on manque un peu de lits d’hôpitaux, mais on a une armée », l’éditorial de Maurice Ulrich.

Quelle crise ? Bon, en France, on manque un peu de lits d’hôpitaux, mais on a une armée. Son budget, le second de la nation après celui de l’éducation nationale (ouf !), devrait augmenter de 4,5 % en 2021. Il sera supérieur de 22 % à ce qu’il était en 2017, ce qui nous place en sixième place dans le monde derrière les États-Unis, la Chine, l’Inde, la Russie et, tiens donc, l’Arabie saoudite, un de nos très bons clients pour les ventes d’armes.

 

Certains de nos équipements, paraît-il, sont obsolètes. Nos militaires vont tout de même recevoir une frégate, trois avions ravitailleurs, 157 blindés Griffon, 20 blindés Jaguar, un satellite d’écoute et 12 000 fusils d’assaut… On peut y aller, donc, mais où ? Au Sahel, les résultats ne sont pas probants, mais pour la ministre Florence Parly, « il faut voir le budget des armées comme le respect d’un engagement du président de la République et comme un outil au service de la relance de notre économie ». Certes, mais quel engagement et quelle économie ?

 

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