mercredi 1 juillet 2020

« BIENVEILLANCE ? », LE BILLET DE MAURICE ULRICH



Pierre Moscovici, dont on dit parfois qu’il serait socialiste ou qu’il l’a été, aux côtés de Dominique Strauss-Kahn comme les proches d’Emmanuel Macron, est le nouveau président de la Cour des comptes, où il succède à Didier Migaud. Il évoquait hier dans le Parisien, à quelques heures de son premier rapport sur « la situation et les perspectives des finances publiques », le fil rouge, si l’on ose dire, de son action. « La cour sera bienveillante, à l’écoute des fractures sociales, mais elle ne peut pas être laxiste. » 


Sa proximité avec le président à qui il doit sa nomination peut-elle être un frein à son indépendance ? « Je connais bien le chef de l’État et nous avons travaillé ensemble. C’est un atout. Mais je viens d’une autre famille politique que la sienne. » Ah bon. « Surtout, lorsqu’on prend une fonction comme la mienne, on renonce à toute expression partisane. Je serai totalement impartial. » Exactement comme il l’a été à son poste de commissaire européen aux Affaires économiques et financières. Impartialement libéral.


1 commentaire:

  1. En quoi le fait qu'il "serait socialiste" serait-il incompatible avec le positionnement de Pierre Moscovici?L’appartenance au PS est elle une garantie de ne pas être "libéral"?Il ne me semble pas!Ça m'étonnerait que le PS entame une procédure d'exclusion à son encontre...

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