« Il y aura des faillites et il y
aura des licenciements dans les mois qui
viennent » a décrété le ministre de l’Economie,
Bruno Le Maire.
Renault, Air France, Airbus,
Naf-Naf, Alinea… aucun secteur n’est épargné par le tsunami de suppressions d’emplois
engagé par les capitalistes à l’occasion
de la crise du coronavirus, alors
qu’ils continuent de profiter de près de 400 milliards d’euros versés par les
fonds publics et le Sécurité sociale. Nous ne l’acceptons pas.
Un demi-million d’emplois ont déjà
été détruits avant même le déconfinement. Intérimaires, « auto-entrepreneurs »,
salariés précaires ou contraints au travail
« au noir » ont été les premières victimes à subir de plein fouet cette avalanche. Les
travailleurs de Seine-Saint-Denis paient un lourd tribut dans cette crise
sanitaire. A cela s’ajoute la déréglementation généralisée de tous les acquis
des travailleurs.
Cette vague destructrice,
accompagnée par le gouvernement Macron- Philippe, doit être stoppée !
Les travailleurs et leurs familles
veulent vivre de leur travail. Ils rejettent le chômage et la pauvreté.
Les licenciements
doivent être interdits. C’est urgent et vital !
L’unité la plus large doit
l’emporter, à tous les niveaux, pour porter cette exigence et bloquer la vague
de chômage et de destruction.
Communiqué commun de la section de Romainville du PCF et du comité Les Lilas – Romainville du POID
Le 26 mai 2020
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