Les Échos, c’est du sérieux. Le quotidien économique de Bernard Arnault ne plaisante
pas avec les affaires et la finance. C’est ce qui intéresse ses lecteurs. Mardi
matin, il titrait sur les puces électroniques, « au cœur de la bataille mondiale ». Le Parisien, le quotidien populaire
de Bernard Arnault parle à madame et monsieur Tout-le-monde des choses de la
vie, du moins celles qui devraient vraiment les intéresser. L’insécurité,
l’immigration, les abus sexuels, les scandales sanitaires. Il affichait en une,
au matin de cette même journée, la photo d’un enfant victime d’une intoxication
alimentaire dans le cadre de l’affaire des pizzas contaminées de Buitoni. On se
demande bien pourquoi l’homme devenu le plus riche du monde à la tête du géant
du luxe LVMH possède deux journaux si différents ? La presse quotidienne ne gagne pas d’argent, que l’on sache. Un débat sur LCI, consacré aux retraites, avec Élizabeth
Martichoux, peut sans doute nous éclairer. Il y avait deux journalistes sur le
plateau. Une des Échos, un du Parisien. C’est
le pluralisme.
mercredi 1 février 2023
« Pluralisme », le billet de Maurice Ulrich.
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