mercredi 1 février 2023

« Pluralisme », le billet de Maurice Ulrich.



Les Échos, c’est du sérieux. Le quotidien économique de Bernard Arnault ne plaisante pas avec les affaires et la finance. C’est ce qui intéresse ses lecteurs. Mardi matin, il titrait sur les puces électroniques, «au cœur de la bataille mondiale»Le Parisien, le quotidien populaire de Bernard Arnault parle à madame et monsieur Tout-le-monde des choses de la vie, du moins celles qui devraient vraiment les intéresser. L’insécurité, l’immigration, les abus sexuels, les scandales sanitaires. Il affichait en une, au matin de cette même journée, la photo d’un enfant victime d’une intoxication alimentaire dans le cadre de l’affaire des pizzas contaminées de Buitoni. On se demande bien pourquoi l’homme devenu le plus riche du monde à la tête du géant du luxe LVMH possède deux journaux si différents? La presse quotidienne ne gagne pas dargent, que lon sache. Un débat sur LCI, consacré aux retraites, avec Élizabeth Martichoux, peut sans doute nous éclairer. Il y avait deux journalistes sur le plateau. Une des Échos, un du Parisien. C’est le pluralisme.

 

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