La rédaction du Point serait fondée à
s’inquiéter de son éditorialiste vedette, Franz-Olivier Giesbert, devant ce qui
prend les apparences d’un délire hallucinatoire. Ainsi, dans le dernier numéro
de l’hebdomadaire, se met-il en devoir de dénoncer « le grand retour du parti de l’étranger », en interrogeant : « Pourquoi y a-t-il tant de poutinolâtres en France ? » Eh ! oui, ils sont partout, enfin chez les extrêmes, à droite et à gauche, « qui partagent le même pacifisme, le même tropisme autoritaire, le même culte viriliste du chef ». Déjà,
ça dérape grave. Mais voici le pic de la crise, la dinguerie sur le drapeau : c’est « une vieille tradition française que le RN et LFI ont gardée de leurs ancêtres “collabos” qui applaudissaient aux conquêtes du Führer ». Et
hop, dans le même sac-poubelle ! Et l’éditorialiste
enfiévré de citer
George Orwell : « Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges et à donner l’apparence de la réalité à ce qui n’est que du vent. » Ça souffle, dans sa
tête.
lundi 27 février 2023
« Ça souffle », le billet de Maurice Ulrich.
-
Si Picasso s’était appelé Paul au lieu de Pablo, la peinture française aurait sans doute été grandie. Il aurait peint les batailles de...
-
François, Tu nous as quittés, emporté par cette saleté de Virus. Il a emporté aussi des milliers d'entre nous. Cette période a...
-
À chaque réforme des retraites, c’est la même histoire. Celle de la der des ders, qui va accomplir ce que les précédentes réformes n’ont p...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire