Ah, le Figaro ! Il n’est jamais si vrai que dans les épreuves.
Au matin de la journée de mobilisation, l’un de ses éditorialistes, Vincent
Trémolet de Villers, évoquait avec émotion tous ces Français pour qui la vie
quotidienne va devenir « une course d’obstacles » en cette période. « Ces gens ordinaires participent activement à la vie de la cité, mais ils le
font sans débrayer ni défiler. Ils se contentent de travailler, parfois
âprement, pour leur famille. » On pourrait imaginer, poursuit-il, qu’ils se
révoltent un jour « contre les agités du blocage. Au nez et à la moustache de M. Martinez (…), mais ces gens-là respectent les
règles et, chose extraordinaire, ils n’oseraient jamais déranger l’existence
des autres ». Dans le monde de Vincent Trémolet de Villers, les
domestiques sont à leur place, les ouvriers sont reconnaissants envers leur
patron pour le travail qu’il leur offre et le salaire qu’il leur donne, les
humbles saluent les riches en ôtant leur casquette… Dommage pour le
Figaro et ses lecteurs, mais on n’en fait plus beaucoup des comme
ça.
vendredi 20 janvier 2023
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