Ça en jette : « Là ou Salman Rushdie embrasse la non-permanence de l’être, Annie Ernaux vise précisément le contraire. » Dans Libération, Marc Weitzmann, de
France Culture, veut répondre à une chronique, de Daniel Schneidermann, à
propos du traitement du Nobel à la radio. Pensez donc, ce dernier l’avait
critiqué lui, mais aussi Alain Finkielkraut et Pierre Assouline, « pour la seule raison que nous nous en prenons à Annie Ernaux », en la rendant coupable de « n’être sortie de l’enfance à Yvetot que pour s’installer comme mère de famille dans le Val-d’Oise ». Mais voyons, écrit-il, « c’est plus littéraire », c’est
que « là où Salman Rushdie voit dans les
origines une source, mais une source à trahir, là où il embrasse la mutation », Annie Ernaux « entend conserver une permanence de soi » et le monde dont elle vient, elle va y rester « moralement et politiquement ». Oui, c’est d’ailleurs ce qu’elle a dit dans son
discours de réception. Ça ne doit pas être assez « littéraire ».
mardi 13 décembre 2022
« Littéraire », le billet de Maurice Ulrich.
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