La France a la flemme. Ça vient de sortir. Selon une
étude de la Fondation Jean-Jaurès et de l’Ifop, 30 % des sondés
déclareraient être moins motivés qu’avant la crise sanitaire. Moins motivés
par quoi ? Par tout.
Pire, plus de 45 % ne
seraient pas vraiment motivés par leur travail. Comment comprendre ça ? Métro, boulot… Non, dodo. Alors, écrit dans l’Express une chroniqueuse, écrivaine, Abnousse Shalmani : « Secouons-nous, la flemme est une capitulation. » C’est « un essor du mou, du chez-soi et de l’affaissé ». Et elle le prouve. Par exemple, « nous possédons dorénavant une mâchoire moins puissante que celle de nos arrière-grands-parents ; il y a longtemps que
croquer dans une pomme nous fatigue ». Depuis Adam et Ève, peut-être. Et que dire de la
mode des baskets et des joggings ? N’est-ce pas
le signe « de l’abandon de l’avenir, du pessimisme, de l’absence de respect de soi » ? Au
total, « on tourne en rond autour de nous-mêmes ». Et personne n’est épargné. C’est qu’il en faut de la
flemme intellectuelle pour sortir de telles âneries.
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