On laissera de côté les commentaires sur la
connotation sexuelle des Phryges, les futures mascottes des JO de Paris,
évoquant plutôt un clitoris, dit-on, que le bonnet phrygien devenu le symbole
de la République, venant de l’antique Anatolie et qui coiffait les esclaves
affranchis de l’Empire romain. On se contentera de déplorer la navrante
habitude, désormais, de faire s’agiter dans chaque grande compétition sportive
des salariés intérimaires dans des accoutrements dont on se demande en vain
quels rapports ils ont avec l’esprit du sport. Mais voilà qu’on nous présente
une bonne nouvelle : 5 000 Phryges seraient fabriquées chaque semaine dans
l’usine Doudou et Compagnie de La Guerche-de-Bretagne, au lieu des 2 700
prévues. Au total, ce sera seulement un quart des 2,2 millions attendues
pour les Jeux. L’Élysée aurait «poussé» pour le made in France mais le reste
serait toujours fabriqué… en Chine. On aimerait savoir où, dans quelles
conditions. Selon le patron de Doudou, c’est difficile et hyper-technique, la
fabrication de peluches. Pour les Rafale et les canons, on sait faire.
jeudi 1 décembre 2022
« Doudou », le billet de Maurice Ulrich.
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