jeudi 1 décembre 2022

« Doudou », le billet de Maurice Ulrich.



On laissera de côté les commentaires sur la connotation sexuelle des Phryges, les futures mascottes des JO de Paris, évoquant plutôt un clitoris, dit-on, que le bonnet phrygien devenu le symbole de la République, venant de l’antique Anatolie et qui coiffait les esclaves affranchis de l’Empire romain. On se contentera de déplorer la navrante habitude, désormais, de faire s’agiter dans chaque grande compétition sportive des salariés intérimaires dans des accoutrements dont on se demande en vain quels rapports ils ont avec l’esprit du sport. Mais voilà qu’on nous présente une bonne nouvelle : 5 000 Phryges seraient fabriquées chaque semaine dans l’usine Doudou et Compagnie de La Guerche-de-Bretagne, au lieu des 2 700 prévues. Au total, ce sera seulement un quart des 2,2 millions attendues pour les Jeux. L’Élysée aurait «poussé» pour le made in France mais le reste serait toujours fabriqué… en Chine. On aimerait savoir où, dans quelles conditions. Selon le patron de Doudou, c’est difficile et hyper-technique, la fabrication de peluches. Pour les Rafale et les canons, on sait faire.

 

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