Berlin, annonçaient lundi les Échos, « adopte une politique moins punitive à l’égard de ses chômeurs » avec une revalorisation de leurs allocations,
très modeste, mais qui marque néanmoins un changement au regard de la politique
antérieure. Bonne nouvelle, à l’opposé de ce qui se passe chez nous et qui
s’accompagne dans le quotidien de Bernard Arnault d’une découverte qui n’a
d’égale que celle du fil à couper le beurre : « L’augmentation de la pauvreté outre-Rhin, grand échec des lois Hartz ». Le
taux de pauvreté y serait ainsi passé de 14,3 % à 16,8 % en dix ans.
Une surprise, vraiment ? Les lois Hartz, adoptées entre 2000 et 2005, contraignaient les chômeurs à accepter n’importe quel travail et instauraient les mini-jobs payés 1 euro de l’heure. Il y aurait donc un lien de cause à effet ? On pense à ce paysan qui, par économie, avait cessé de donner à manger à son âne. Au bout de quinze jours, l’âne est mort. Dommage, a dit le brave homme, il
commençait à s’y habituer.
mercredi 30 novembre 2022
« Dommage », le billet de Maurice Ulrich
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