mercredi 19 octobre 2022

« Pas d’avis », le billet de Maurice Ulrich.



François Bayrou, ce mercredi matin, sur France Inter, trouvait «profondément dérangeant quil y ait des gens pour se servir de la situation générale pour en tirer des atouts particuliers». Tiens donc, se dit-on, voilà une critique sévère de tous ceux à qui profite la crise, peut-être même une semonce adressée au PDG de Total, Patrick Pouyanné et son auto-coup de pouce de 52 % sur son salaire. Eh non, ce sont les grévistes qui, selon lui, manquent de sens civique et «qui se servent des raffineries et des stations-service pour obtenir des avantages salariaux». Mais, se hasarde à demander Léa Salamé, et les très hauts salaires? «Lidée quon va aller cibler des gens qui ont des responsabilités importantes pour les désigner à la vindicte populaire, je ne veux pas y participer. Que la situation puisse être améliorée je suis prêt à le dire avec vous.» Moi, dit Léa Salamé, «je nai pas davis». On se disait aussi… Comme l’a précisé ailleurs le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, «je suis un salarié comme les autres»… à 19 millions par an.

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