François Bayrou, ce mercredi matin, sur France Inter,
trouvait « profondément dérangeant qu’il y ait des gens pour se servir de la situation générale pour en tirer des atouts particuliers ». Tiens donc, se dit-on,
voilà une critique sévère de tous ceux à qui profite la crise, peut-être même
une semonce adressée au PDG de Total, Patrick Pouyanné et son auto-coup de
pouce de 52 % sur son salaire. Eh non, ce sont les grévistes qui, selon
lui, manquent de sens civique et « qui se servent des
raffineries et des stations-service pour obtenir des avantages salariaux ». Mais, se hasarde à
demander Léa Salamé, et les très hauts salaires ? « L’idée qu’on va aller cibler des gens qui ont des responsabilités
importantes pour les désigner à la vindicte populaire, je ne veux pas y
participer. Que la situation puisse être améliorée je suis prêt à le dire avec
vous. » Moi, dit Léa Salamé, « je n’ai pas d’avis ». On se disait aussi… Comme l’a précisé ailleurs le PDG de Stellantis, Carlos
Tavares, « je suis un salarié comme les autres »… à 19 millions par an.
mercredi 19 octobre 2022
« Pas d’avis », le billet de Maurice Ulrich.
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