On pense à Florence au temps des Médicis, à la Rome
des Borgia… À la nuit tombée, un homme enveloppé dans un grand manteau
noir, le visage masqué, se glisse dans les ruelles sombres. Amant ou
conspirateur, il va rejoindre une femme. La rencontre en catimini d’Emmanuel
Macron avec Giorgia Meloni, la nouvelle présidente d’extrême droite, on dit
aussi postfasciste, du Conseil italien, est assurément ridicule. Pourquoi la
rejoindre dans une suite privée d’un hôtel, à 20 heures, sachant que,
aussi discrète soit-elle, l’entrevue serait connue et commentée ? Et elle l’est. On assure même, côté Meloni, que
ce qui devait être un café rapide « s’est transformé en une longue conversation cordiale avec une nette
convergence de vues sur les principaux dossiers européens ». En l’absence de photo officielle, un cliché des deux
politiques, face à face dans la nuit, a été publié sur le compte Twitter du
président de la République. Sans doute ne peut-on ignorer la dirigeante
italienne. Une rencontre officielle, brève et sobre, aurait été claire.
lundi 24 octobre 2022
« De nuit », le billet de Maurice Ulrich.
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