« Nous jugerons aux actes. » Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances,
invité mardi matin sur France Inter, était rassurant. Le succès de l’extrême
droite et du parti post-fasciste de Giorgia Meloni ne le trouble pas plus que
ça. « C’est la décision souveraine du peuple italien. » D’accord. Pas
tout le peuple quand même. Il espère simplement que la très probable présidente
du Conseil poursuivra dans le sens des réformes économiques engagées par Mario
Draghi et il n’a pas d’inquiétudes pour la zone euro. « Je pense qu’il ne faut pas faire de procès d’intention. » Et sur les droits des minorités, les questions du statut des femmes,
des LGBT ? « Je le répète, je pense qu’il ne faut
pas faire de procès d’intention à un dirigeant qui vient d’être choisi par un
peuple souverain. » Les succès des extrêmes-droites en Suède, en
Italie sont-ils préoccupants ? Aurait-on pu lui demander. « Il ne faut pas faire de procès d’intention. » Il y a un problème ? Pas plus qu’en France. Ou pas moins.
mardi 27 septembre 2022
« Intentions », le billet de Maurice Ulrich.
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