vendredi 19 août 2022

« Twingo », le billet de Maurice Ulrich.



Ça ne s’arrange pas. Nous ne reverrons pas de sitôt les bocaux de moutarde. Et si ce n’était que cela pour nous monter au nez! Dans une tribune de la presse hebdomadaire, Jean-Daniel Lévy, le directeur délégué de linstitut Harris Interactive, nous met en garde. Nous changeons de monde, la pénurie menace. Huile, blé, farine, céréales, pois chiches sans lesquels il n’est pas de bon couscous… Mais aussi semi-conducteurs, vélos et même, oui, voitures de luxe. Les délais de livraison défient les plus patients. Vingt-huit mois pour une Aston Martin, deux ans pour une Ferrari, dix-huit mois pour un coupé Bentley. Les riches aussi sont frappés dans ce qu’ils ont de plus cher. Déjà, Luca de Meo, directeur général de Renault, est sur le coup, qui constatait, il y a quelques jours dans un entretien, que le groupe ne gagnait pas «assez de cash» avec ses modèles populaires. «Nos voitures ont plus de valeur, vraiment plus, et le client devra payer sa voiture au prix correspondant.» On pourra se la péter avec une Twingo, et livrée plus vite.

 

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