« Faire vivre un grand journal sans qu’il soit à la merci d’aucun groupe d’affaires est un problème difficile mais non pas insoluble. » On le sait, ici, où les
mots du premier éditorial de Jaurès sont toujours d’actualité dans un combat
permanent du journal et de ses lecteurs. Mais c’est vrai. C’est très difficile.
La preuve, le groupe LVMH de Bernard Arnault vient de remettre 65 millions
d’euros dans les caisses du Parisien, dont il est
l’actionnaire majoritaire. Ça coûte très cher, un journal. LVMH en contrôle
deux. Les Échos, tournés vers le monde des affaires, les résultats
du CAC 40, les dividendes versés aux actionnaires, les conseils de gestion
des capitaux, d’optimisation fiscale, les bons placements du moment. Et le
Parisien donc, très populaire, attentif aux simples gens, sachant même
leur proposer des conseils, là aussi de gestion, de modération face à
l’inflation et pour la planète. Comment avec le Smic éviter les gaspillages,
faire pipi sous la douche… En 2018 Bernard Arnault avait déjà remis
83 millions dans le Parisien. On se demande bien pourquoi ?
lundi 29 août 2022
« Pourquoi ? », le billet de Maurice U lrich.
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