« Bizarre », le billet de Maurice Ulrich.

C’est à n’y rien comprendre. Il y a quelques jours, les Échos titraient « Performance record pour les géants du CAC 40 au premier semestre », avec ce commentaire façon jeux Olympiques : « Toujours plus fort. » TotalEnergies, dont « les profits flambent », est en tête. Les grands du luxe suivent. Plus récemment, les Échos, de nouveau, évoquaient les résultats des banques françaises, qui ont « dépassé les attentes ». BNP Paribas a même établi son record trimestriel. Que des bonnes nouvelles ou presque, mais c’est bizarre, bizarre. Le Parisien, qui, comme les Échos, appartient au groupe de presse de Bernard Arnault, titrait lui, lundi, « Comment le gouvernement prépare les esprits à une rentrée difficile », citant un ministre : « Il ne faut pas se mentir, ça va être dur » et nous allons entrer dans « une zone de risque pour le pouvoir d’achat ». Il faudrait un minimum de concertation entre les deux titres. Ou alors c’est que, quand ça se vide, ça se remplit d’un autre côté. Quelque chose comme ça.